L’iconique marque de machines à café de spécialité annonce des revenus annuels de plus de 210 millions d’euros pour l’année 2021, et ce malgré un contexte de crise sanitaire qui touche encore de nombreux secteurs. Comment expliquer un tel succès pour la marque italienne ? Focus.

L’innovation au cœur de sa stratégie

Fondée en 1927 par Giuseppe et Bruno Bambi, La Marzocco est une marque de machines à café originaire de Florence, en Italie. Depuis sa création, l’entreprise ne cesse de placer l’innovation au cœur de sa stratégie de développement.

C’est en 1939 que La Marzocco produit et brevète la première machine à café espresso à chaudière horizontale. Aujourd’hui, ce modèle de machine horizontale est devenu un standard du secteur.

Chez La Marzocco, toutes les machines sont conçues à la main et sont un véritable concentré de technologies.

Le lancement du modèle « GS » (pour « groupe saturé ») en 1970 est une véritable révolution grâce notamment à l’introduction de deux chaudières indépendantes : une pour l’eau et la vapeur, et la seconde pour extraire le café. Le succès de la GS est immédiat, tant en Italie qu’à l’étranger et elle devient dès lors une machine mythique qui a forgé la réputation de La Marzocco qui, depuis, n’a jamais cessé d’être LA référence en matière de conception de machines à café.

Un marché du café de spécialité porteur en 2021

En 2021, La Marzocco annonce des revenus annuels de plus de 210 millions d’euros, soit une croissance de 60 % par rapport à 2020, et ce, malgré un contexte sanitaire particulièrement difficile.

Pour faire face à l’augmentation de la demande, la marque a même dû recruter 90 collaborateurs supplémentaires en 2020.

Cette hausse des ventes est essentiellement due à l’attrait de plus en plus prononcé des particuliers pour les cafés de spécialité. Avec sa gamme « La Marzocco Home » de machines à café spécifiques pour la maison (La Marzocco GS3 mais aussi la Linea Mini), la marque a su conquérir le cœur des « néophytes » non professionnels, mais pour autant amateurs de cafés de spécialité.

Ce nouvel attrait des clients particuliers pour les cafés de spécialité, Guido Bernardinelli, PDG de La Marzocco, l’explique ainsi :

« Les machines à café en grain deviennent plus attrayantes que les machines à capsules, d’une part car les consommateurs préfèrent désormais leur café fraîchement moulu, mais aussi parce qu’ils ont pris conscience du gaspillage lié à la consommation de café en capsules. »

Et il est vrai que les périodes de confinement successives ont également incité les consommateurs à investir dans leur propre machine à café pour leur domicile, tandis que la plupart consommaient auparavant leur café en entreprise lorsqu’ils se rendaient au bureau.

En bref, tant que les gens aimeront le café, l’avenir promet encore de beaux jours à La Marzocco !

Si vous êtes amateur de « bonnes tables », vous connaissez déjà certainement Charles Compagnon, le restaurateur. Mais avez-vous déjà entendu parler de Charles Compagnon le sommelier et Charles Compagnon le torréfacteur ? Brémart Coffee Machine vous en dit plus sur ses multiples talents.

Un parcours riche en expériences culinaires

C’est à 15 ans que Charles Compagnon entre à l’école hôtelière de Paris. Après plusieurs stages en cuisine et en salle, il devient chef de rang au restaurant Paradis de Madrid. Il intègre ensuite Le Georges (appartenant aux Costes), puis l’hôtel Costes. À 26 ans, il ouvre son premier restaurant, c’est là qu’il découvre à quel point il aime la gestion d’entreprise.

8 mois plus tard, il décide de faire une pause dans la gestion entrepreneuriale pour renforcer sa formation culinaire. De Paris à New-York, il finit par travailler au sein de la James Beard Foundation, une fondation qui a pour mission de promouvoir la culture de la gastronomie aux États-Unis. C’est à travers cette expérience qu’il prend réellement conscience de l’importance de proposer les bons vins pour accorder ses mets. Il décide alors de suivre une formation au Court of Master Sommeliers et devient sommelier.

Et pour aller plus loin, Charles a lancé son propre vin nature : un petit domaine de beaujolais dont il vend même quelques bouteilles dans son dernier restaurant…

Charles Compagnon : de la restauration à la torréfaction

Charles Compagnon a un objectif : proposer de bons restaurants où l’on sert des plats de qualité cuisinés par des chefs reconnus. Mais aussi et surtout, créer des lieux de vie, ouverts 7 jours sur 7, de 8h00 à minuit pour que tout le monde puisse venir s’attabler pour n’importe quelle occasion : un petit-déjeuner, un brunch, un déjeuner d’affaires ou encore un dîner entre amis…

Ce concept, il le décline à travers ses trois adresses : Le Richer, situé 2 rue Richer dans le 9^ème arrondissement de Paris, le 52, au 52 Faubourg Saint-Denis, dans le 10^ème arrondissement. Et enfin, le petit dernier : Café Compagnon !

Parce qu’après Charles le restaurateur, Charles le sommelier, nous vous présentons : Charles le torréfacteur. Adepte du « Do it yourself » (Fais tout toi-même), Charles Compagnon a appris à torréfier le café lui-même et a créé sa propre marque de café. Chez Café Compagnon, nouveau concept de Restauration-Torréfaction, les clients peuvent venir déguster les cafés torréfiés maison de Charles.

Café Compagnon, c’est un bel espace situé au cœur de Paris dans le 2^ème arrondissement, qui peut accueillir jusqu’à 100 couverts et qui devient la seule adresse du restaurateur où l’on peut réserver une table à l’avance.

Charles Compagnon et Brémart Coffee Machine : la rencontre

Charles a fait appel à Brémart pour la conception et l’installation des cuisines dans ses restaurants. Le torréfacteur est également équipé d’une machine La Marzocco Linea PB X que Brémart Coffee Machine lui a fourni.

En bref, le groupe Brémart et fier et reconnaissant d’accompagner Charles Compagnon dans ses différents projets culinaires.

Si vous aimez la gastronomie, vous avez très certainement déjà entendu parler de Julien Sebbag, ce jeune chef d’à peine 30 ans qui s’attendait à tout… Sauf à devenir cuisinier ! Étudiant en école de commerce et diplômé d’un master en entrepreneuriat, c’est finalement en s’installant à Londres puis à Tel Aviv que Julien se découvre une passion pour la cuisine. Et c’est là que son histoire commence…

Un parcours déjà riche en accomplissements

Julien Sebbag débute sa formation chez Miznon, dans le 4^ème arrondissement de Paris avant de devenir chef à domicile. Il ouvre « Je cuisine chez toi » et propose de se déplacer chez ses clients pour cuisiner devant eux et « entrer dans leur intimité, pour que quelque chose se passe entre eux et lui », comme il aime à le préciser.

De « chez toi » à « chez moi » il n’y a finalement qu’un pas. Suite au succès de Je cuisine chez toi, Julien Sebbag ouvre « Chez oim » à l’étage du Bus Palladium. Un autre concept original puisque le restaurant n’est ouvert que le mardi soir, assorti d’un slogan qui en dit long sur la personnalité du chef : « Après de nombreux dîners chez toi, j’ai enfin l’honneur de te recevoir Chez Oim. »

Toujours en quête de sincérité et de partage, Julien développe une cuisine authentique, originale et éco-responsable. Sa cuisine plaît et ses perspectives se multiplient.

Aujourd’hui, ce chef autodidacte et débordant d’idées est déjà à la tête de 3 restaurants parisiens :

• Tortuga et Créatures, deux espaces placés sur le roof-top des Galeries Lafayette dont le premier propose une cuisine axée principalement sur le poisson, et le second une cuisine 100 % végétarienne ;
• Forest, situé au Musée d’Art Moderne qui place le végétal au cœur de l’assiette.

Julien a également reçu le prix « Jeune Talent » décerné par le Gault & Millau 2022 pour son engagement chez Forest.

Julien Sebbag et Brémart Coffee Machine : la rencontre

Vous faire ressentir tout un mélange d’émotions, découvrir de nouvelles saveurs et voyager, sans vous bousculer, ni tout bouleverser… Voilà l’objectif que s’est fixé Julien Sebbag lorsque vous entrez dans l’un de ses restaurants. Et pour vous offrir une expérience culinaire comme nulle part ailleurs, de l’entrée jusqu’au café, ce dernier a fait équiper les restaurants dans lesquels il évolue de machines à café La Marzocco que Brémart lui fournit…

Brémart Coffee Machine a également eu l’honneur de recevoir Julien Sebbag sur son stand lors du Paris Café Festival. L’occasion pour le chef de cuisiner en direct des plats à base de café, à l’image de l’un des plats fétiches qu’il propose chez Tortuga : les gambas à la plancha nappée d’une sauce à l’huile de sésame et au tamari, accompagnées de quelques noix de cajou, de l’oignon cebette et d’un crumble de café. (NDLR : Quand est-ce qu’on y va ?)

Pour nous prouver qu’il tient à nous, Julien a même accepté de répondre à quelques questions exclusives dans cet article ! Alors, Julien… Racontez-nous…

• Selon vous, qu’est-ce qu’un « bon café » ?

Un bon café c’est un café qui a été sourcé et réalisé par des passionnés avec le matériel adéquat.

C’est aussi un café qui révolutionne les papilles des clients, habitués depuis de nombreuses années à des cafés devenus longilignes, sans relief. C’est un café qui se montre à la fois complexe, doux et réconfortant.

J’aime quand parfois les clients font la grimace à la dégustation, c’est qu’ils redécouvrent toute la complexité du café… Et cela demande un léger temps d’adaptation…

• Quelles sont les meilleures associations et/ou les associations les plus originales à faire avec le café ?

Personnellement, j’adore l’association café et fruits de mer, à l’image du plat que j’ai réalisé sur le stand de Brémart à l’occasion du Paris Café Festival : une recette de gambas snackées à la plancha accompagnées d’un crumble café.

En ce moment, nous proposons également à la carte de chez Forest une purée de panais au café. L’acidité du café s’accorde parfaitement à la rondeur du panais, c’est vraiment une association très intéressante.

Enfin, côté dessert, je travaille souvent le café avec la poire.

• Qu’appréciez-vous dans votre collaboration avec Brémart ?

Ce que j’adore avec Brémart, c’est que les échanges qu’on a avec l’équipe sont humains. On travaille en collaboration avec des personnes investies, impliquées, qui savent se mettre à notre place. Ce sont de vrais professionnels, ils comprennent nos enjeux au quotidien et ils en tiennent compte dans l’accompagnement qu’ils proposent.

• Une nouveauté à partager avec nos lecteurs ?

Bien sûr ! Nous sommes en train de relancer le concept de Je cuisine chez toi avec une équipe spéciale, dans le cadre d’événements privés mais aussi professionnels ! On a hâte de retourner chez vous !